Juger la Guerre, Juger l’Histoire

Comment une société se reconstruit-elle après une dictature ou des crimes de masse ? Durant des siècles, le silence était la seule réponse, le procès de Nuremberg a modifié la stratégie et les commissions Vérité, les tribunaux pénaux, les lois mémorielles sont censés guérir les plaies de l’Histoire. Mais quel est l’impact de ces politiques de réconciliation ? Cet ouvrage montre comment cette révolution juridique, politique et culturelle mobilise les énergies, suscite l’espoir de refonder une société, malgré les tensions générées par ces politiques de réconciliation, les dangers et les dérives qui les guettent.

Table des matières

Avant-propos : La sélection humaine  - Introduction

L’acte de naissance de la justice transitionnelle : Les procès de Nuremberg ou comment légitimer le nouvel ordre international — L’Allemagne inaugure la politique du repentir — Le réveil de la mémoire juive et l’exigence d’imprescriptibilité — Israël, le procès Eichmann et la création d’un nouvel ethos national. II 

La montée en puissance de la justice transitionnelle : Généalogie d’un concept — La quête de la réconciliation — De la politique du pardon à la politique du châtiment — Les ONG, nouveaux entrepreneurs normatifs — La centralité du crime contre l’humanité — L’éclipse d’une espérance III 

La mise à l’épreuve de la justice transitionnelle : Conférence de Durban, la tentation de l’universel — Maroc, la mondialisation des Commissions Vérité et Réconciliation — Ouganda, la justice traditionnelle contre la justice pénale internationale 

Conclusion - Bibliographie

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